La Saint-Valentin à tout prix, ce qu'on en pense

Un sujet qui divise

“Dîner menotté et fleurs en chocolat” - “Trouvez l’amour sur une application” - “Combien faut-il dépenser ?” - “Quel cadeau offrir à un homme” - “Votre parfumerie en ligne” - “Top 10 des cadeaux…”. Vous pouvez faire l’exercice par vous-même et taper dans votre moteur de recherche “Cadeaux Saint-Valentin” ou “Saint-Valentin”, vous ne serez pas surpris·e·s de découvrir que les premiers résultats sont, presque tous, à vocation commerciale (et plutôt très genrés, qu’on se le dise).

Rupture avec le quotidien, lâcher prise financier, décompression à travers la consommation ? Quand on sait qu’un·e belge sur deux fête la Saint-Valentin et qu’en 2020, iels ont dépensé presque 80 millions pour cette fête, on s’est senti·e·s investi·e·s d’une mission dans l’équipe de mettre le sujet sur la table. On en pense quoi, nous, de la Saint-Valentin ? Pour certain·e·s de la team, le choix est catégorique : “je n’aime pas du tout, il faut boycotter” ou “moi j’adore, c’est le rendez-vous annuel de mon couple”. Pour d’autres, c’est l’indifférence totale : “je l’oublie chaque année” ou “je n’y pense même pas mais, une attention ça fait toujours plaisir”.

Une petite attention ? Allez, d’accord ! Mais laquelle ? Zoom sur les cadeaux qu’il faut arrêter de consommer.

On the top of the list : les roses !

1 rose = 1kg de CO2, un bouquet de 25 roses c’est 20km en voiture ! La catastrophe numéro un de la Saint-Valentin est décernée aux traditionnelles roses, qui sont pour la plupart importées du Kenya par million (et emballées dans du cellophane pour préserver leur caractère esthétique). Parce que, on s’en doute, février ce n’est pas vraiment la saison pour faire pousser des roses en Belgique ! C’est au bord du lac Naivasha (Kenya) que sont produites des millions de roses chaque année à destination de l’Europe et de la Russie laissant ce paysage au bord de la sécheresse et affectant considérablement la faune et la flore locales. Et en termes de consommation d’énergie, on est vraiment loin du compte : 95% de ces fleurs sont importées par avion ou sont produites dans d’énormes serres qu’il faut chauffer et éclairer en permanence. De plus, la production de bouquets s’accompagne régulièrement d’une grande quantité de produits chimiques.

Plutôt pierres précieuses, lingerie ou bougie parfumée ? Mmmmmm… Aucun des trois ?

Au niveau des bijoux, ce sont l’origine des métaux qui posent des gros problèmes, surtout au niveau des conditions de travail des chaînes d’extraction. Pour la lingerie (et de manière plus générale, l’industrie du textile), c’est souvent fabriqué à l’autre bout du monde à partir de coton industriel, il suffit de regarder le dernier exemple en date avec le scandale du travail forcé de la population ouïghoure en Chine. Les bougies ? La plupart sont confectionnées avec de la paraffine, une cire minérale issue du pétrole ! Sans oublier que celles qui sont parfumées s’accompagnent de substances chimiques parfois nocives.

Une conscience écologique collective

En bref (parce qu’on a pas non plus envie de trop casser l’ambiance), c’est comme dans tous les types de production ! Restons attentifs·ves à la provenance et les moyens de fabrications pour évaluer l’impact écologique et humain de ses achats. Mais ce réflexe n’est malheureusement pas toujours d’application, surtout pendant la Saint-Valentin.

Que nous soyons pour ou contre la célébration du 14 février, une conscience écologique collective est de mise. Et pour terminer sur une note plus positive, nous vous avons créé une petite wishlist de cadeaux alternatifs et durables que vous retrouverez chez Yuman.

Solo, entre ami·e·s, en couple, toute l’équipe vous souhaite, tout de même, de passer une bonne soirée le 14 février <3